Rêverie rétaise
- dimensionnature
- 27 avr. 2017
- 2 min de lecture
27 avril 2017
Une semaine de vacances sur une île de l’Atlantique.
Après avoir enjambé l’océan grâce à l’impressionnant pont, nous déposions nos bagages à Saint-Martin-de-Ré.
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir cette île restée relativement sauvage et pleine de curiosités.
Cette année nous décidions d’y retourner armés de nos vélos.
L’île est spécialement prévue pour accueillir les touristes à deux roues. Les pistes cyclables traversant tantôt les forêts intérieures de pins ou tantôt longeant le bord du littoral, nous offraient un tout autre point de vue.

Certes, il faut en avoir « sur la pédale » s’il on veut parcourir l’île de long en large, mais durant notre séjour, nous nous contentions de relier les villages aux alentours de Saint-Martin-de-Ré. Ainsi que les quelques belles plages.
Ces plages qui nous offraient de vrais moments de tranquillité, et un contact à l’océan qui se révélait être une vraie source d’émotion.

Je me souviens d’un après-midi où de belles petites vagues balayaient le sable et les galets arrondis, en marge d’un orage. Cela me donnait l’occasion de retranscrire ce va et vient et l’assaut inexorable de l’océan face à ces côtes en sursis.

Souvent le soir nous allions nous balader le long du port de Saint-Martin, pour profiter des couleurs du soir, du coucher de soleil et de l’animation de la ville, encore discrète et supportable, en cette période printanière.

L’attrait de ce site c’est aussi ses nombreux marais salants. Leur exploitation est un travail ancestral de longue haleine. L’histoire de ces marais est passionnante. Elle démontre l’effort indispensable pour la récolte des fameux cristaux tant appréciés.

C’est également un environnement riche pour la faune sauvage. Une multitude d’oiseaux y nichent et y vivent. Des échassiers, aigrettes garzette, avocettes, chevaliers, hérons cendrés, mais aussi de nombreux palmipèdes, canards, cygnes, tadornes, … Un vrai régal ornithologique.


Les longues plages aux senteurs salées nous procuraient un moment de détente garanti. Leur taille était telle que nous pouvions laisser notre regard se perdre à l’infini sur le ruban de sable. Les rares touristes recherchant le calme comme nous n’empiétaient pas sur notre quiétude.

L’île de Ré c’est aussi l’occasion d’apercevoir une faune particulière, des lapins de Garenne qui colonisent en masse les jardins et lisières de forêt. Mais on peut également voir et même pour les plus jeunes, chevaucher des ânes endémiques de cette région, les baudets du Poitou. Une race très résistante dont les ânesses donnent le lait qui est utilisé entre autres pour la fabrication du savon de l’île.

Une semaine qui est passée bien vite sur ce petit coin de paradis.
Comments